Médouneu, Woleu-Ntem. À moins de deux semaines de la rentrée scolaire, l’école communale de Médouneu attire l’attention par l’état préoccupant de ses infrastructures.
Les bâtiments, qui devraient accueillir des élèves dans quelques jours, présentent de nombreux signes de vétusté : murs fissurés et noircis par l’humidité, plafonds endommagés, ouvertures sans vitres ni volets, mobilier scolaire dégradé. Dans la cour, les herbes et déchets renforcent le sentiment d’abandon.
Parents, enseignants et habitants s’inquiètent des conditions dans lesquelles les enfants pourront reprendre les cours. Certains redoutent
que l’insécurité des salles de classe ne compromette le bon
déroulement des apprentissages. « Les enfants doivent pouvoir apprendre dans un environnement sûr et adapté », insiste un habitant de la commune.
Cette situation met en lumière un défi persistant : la nécessité d’un entretien régulier et d’investissements adaptés dans les infrastructures scolaires, en particulier dans les localités de l’intérieur du pays. À l’approche de la rentrée, les acteurs éducatifs locaux espèrent une réaction rapide des autorités afin que l’école communale de Médouneu puisse remplir convenablement sa mission.
Au-delà des constats, la question est désormais celle de la réhabilitation urgente de cet établissement. Car derrière l’état des murs et des toitures, c’est l’avenir de nombreux enfants de la commune qui est en jeu.
Titulaire d'un DUT et d'une Licence Professionnelle en Commerce-Distribution de l'Institut Supérieur de Technologie de Libreville, ainsi que d'un Master 2 en Management des Organisations de SUP DE COM Libreville. Fort de 17 ans d'expérience dans une entreprise privée, il met sa passion pour le web journalisme au service de la communauté Woleuntemoise.
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