
À l’approche du renouvellement des instances locales et nationales, les autorités appellent à un strict respect des règles de neutralité au sein de l’administration territoriale. Dans une note circulaire adressée aux délégués spéciaux, il est demandé à ces derniers de « prendre toutes les dispositions y relatives », une formule qui marque la volonté de prévenir toute dérive ou confusion des rôles à l’approche des scrutins.
Cette démarche intervient dans un contexte où le pays s’apprête à clore définitivement la phase de transition, avec pour ambition de reconstruire une relation de confiance entre les citoyens et les institutions. L’enjeu est clair : garantir un processus électoral transparent et équitable, à l’abri de toute forme de partialité.
Le ministre Hermann Immongault, à l’origine de cette directive, insiste sur l’importance du respect de ces orientations, affirmant y attacher « du prix ». Une façon de souligner que le bon déroulement du processus électoral repose en grande partie sur la posture des représentants de l’État sur le terrain.
Les gouverneurs de province ainsi que les préfets de département ont également été associés à cette démarche, preuve d’une volonté d’harmoniser l’application des consignes sur l’ensemble du territoire national.
Le contenu de la circulaire ne laisse guère de place à l’interprétation :
les délégués spéciaux sont sommés d’adopter une position clairement détachée de toute affiliation politique. Cette exigence de neutralité est présentée comme un pilier fondamental pour assurer la crédibilité des futures élections et renforcer la légitimité des autorités qui en sortiront.

Alors que le pays ambitionne de rompre avec les pratiques du passé, ce rappel à l’ordre administratif se veut un signal fort en faveur d’un retour à une gouvernance fondée sur l’éthique, la responsabilité et l’impartialité.
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