Solidarité grandeur nature : Alexis Nnang Ntseme réinvente la fête des mères

Publié le 2 juin 2025 à 06:30

Le 31 mai 2025, Minvoul, paisible localité du Haut-Ntem, a connu un éclat inhabituel. Ce jour-là, la fête des mères s’est transformée en une véritable démonstration de gratitude et de générosité, grâce à une initiative aussi inattendue que salutaire : « Une femme, une mère », orchestrée par Alexis Nnang Ntseme.

Dans la salle polyvalente de l’hôtel Nkea, habituellement discrète, l’émotion et les éclats de rire ont remplacé le silence des jours ordinaires. Des centaines de mères, venues des quatre coins de la commune, ont été accueillies avec faste : repas copieux, cadeaux soigneusement sélectionnés, et surtout une attention rare, authentique, presque oubliée. Ce n’était pas une fête comme les autres. C’était un hommage.

Si Alexis Nnang Ntseme n’a pu être présent physiquement, son empreinte, elle, était partout. Dans chaque sourire, chaque mot de remerciement, chaque bénédiction murmurée. « La seule véritable religion sur cette terre est d’avoir un bon cœur », a-t-il fait transmettre. Une phrase simple, mais qui prend tout son sens dans un contexte où les femmes, souvent reléguées à l’arrière-plan, peinent à recevoir les 

honneurs qu’elles méritent.

En un geste, il a su inverser les rôles habituels : ce sont les mères qui, pour une fois, ont été servies et non servantes, applaudies et non oubliées. Et cela, dans une région où la reconnaissance sociale se fait parfois attendre.

Ce samedi, Minvoul n’a pas simplement accueilli un événement : elle a vécu un souffle d’humanité. Des femmes aux parcours souvent marqués par le labeur silencieux ont trouvé, l’espace d’une journée, un podium où leur dévouement a été salué sans retenue. Ce fut une célébration, certes, mais aussi un message clair : les mères sont le socle, et il est temps de leur rendre justice.

Dans une ambiance vibrante, entre chants, embrassades et éclats de voix, l’initiative « Une femme, une mère » a démontré qu’il est possible d’allier fête et conscience sociale. À Minvoul, ce 31 mai, la solidarité a pris un visage féminin, fier et lumineux.

Au-delà du symbole, cette action a semé quelque chose de plus durable : l’idée que le changement commence souvent par un simple geste, sincère et désintéressé. En offrant une journée d’exception à ces mères, Alexis Nnang Ntseme n’a pas seulement conquis des cœurs ; il a posé les bases d’un modèle à suivre. Car honorer les mères, c’est rappeler à tous que la force d’une communauté commence là où l’on reconnaît ceux et surtout celles qui la portent au quotidien.

Minvoul n’oubliera pas de sitôt cette journée. Et peut-être, à travers elle, un nouveau regard sur les mères gabonaises est en train d’émerger : plus juste, plus reconnaissant, plus digne.

Pour La Une Woleuntemoise

NGOUA GROSJEAN

Expert en communication, diplômé en sciences de la communication et du langage. Passionné par le web journalisme, je crois en la puissance du numérique pour informer et analyser avec précision.


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