MITZIC Incroyable mais vrai. Une affaire pour le moins surréaliste secoue actuellement la ville de Mitzic. Trois mineurs à peine sortis de l’enfance 12, 13 et 14 ans ont été arrêtés par la police locale, soupçonnés d’avoir orchestré une vague de vols en série dans plusieurs quartiers de la commune. Leur nom : la Team ZEPAKINO. Un groupe à la fois craint, moqué, et devenu légendaire dans les rues de la ville.
Si l’on en croit les nombreux témoignages des victimes, ces trois adolescents n’ont rien à envier aux caïds des grandes villes. Méthodiques, déterminés, et surtout culottés, ils ciblaient principalement les maisons modestes et les petites épiceries du coin. En plein jour ou au crépuscule, les jeunes bandits opéraient avec une insolence quasi théâtrale. “Ce sont des enfants, mais leur façon d’agir fait froid dans le dos”, confie un commerçant victime de leur passage.
Vols de vivres, d’objets de valeur, de téléphones portables, et même d’argent dissimulé sous les matelas : rien n’échappait à l’œil et aux mains rapides de la Team ZEPAKINO. Leur signature ? Un désordre complet laissé derrière eux, comme pour marquer leur territoire.
Mitzic n’avait encore jamais connu pareille humiliation. Des familles entières ont passé des nuits blanches, portes et fenêtres cadenassées, redoutant l’arrivée de ce trio de choc. Le nom “ZEPAKINO” est même devenu une menace dans la bouche de certains parents : “Range ta chambre, sinon les Zepakino viendront te voler pendant ton sommeil.”
Selon les premiers éléments de l’enquête, les trois comparses auraient monté une structure quasi militaire : un guetteur, un cambrioleur agile, et un logisticien en herbe pour transporter les biens volés. Un plan simple, mais redoutablement efficace. Leur “cache” n’a pas encore été localisée, mais des objets volés auraient été retrouvés éparpillés chez des tiers, probablement complices ou receleurs.
Ce qui frappe les enquêteurs, c’est la froideur et la détermination dont ont fait preuve ces jeunes garçons lors des auditions. Pas de larmes, pas de remords. Juste une étrange forme de fierté dans leurs yeux.
La police, sur la piste depuis plusieurs jours, a procédé à l’arrestation des jeunes suspects en début de semaine. Ils sont actuellement gardés dans les locaux du Commissariat Central de Mitzic. Pour l’instant, aucun détail n’a filtré concernant les chefs d’accusation exacts, mais les autorités sont formelles : “Il ne s’agit pas d’une simple bêtise de gamins.”
Par respect pour leur minorité, leurs photos ne seront pas diffusées. Mais les policiers eux-mêmes avouent avoir été “abasourdis” par la maturité criminelle de ces jeunes.
Cette affaire pose crûment la question : que s’est-il passé pour que des enfants à peine pubères deviennent les visages d’une criminalité urbaine naissante ? Problèmes familiaux, école abandonnée, réseaux d’influence douteux sur les réseaux sociaux ? Rien n’est écarté.
Le mythe ZEPAKINO s’effondre, mais les séquelles demeurent. Cette bande de jeunes “pirates des ruelles” a marqué les esprits, et leur arrestation sonne comme une victoire à la Pyrrhus. La ville respire, certes, mais avec l’amère impression d’un malaise sociétal profond.
Une affaire qui choque, indigne, mais qui, surtout, alerte. Car si trois enfants ont pu devenir des figures du banditisme local... combien d’autres grandissent dans l’ombre, prêts à prendre la relève ?
Ajouter un commentaire
Commentaires