
Minvoul, Haut-Ntem Longtemps considérée comme une commune en marge des grandes politiques d’aménagement du territoire, Minvoul amorce aujourd’hui une véritable renaissance. Sous l’impulsion du Président de la République, le Général Brice Clotaire Oligui Nguema, une dynamique nouvelle s’installe, rompant avec les décennies de stagnation institutionnelle. Ce que les populations locales désignent avec une verve toute imagée comme un « désenvoûtement express » traduit, dans les faits, une volonté politique assumée de sortir la région de son enclavement historique.
Minvoul, chef-lieu du département du Haut-Ntem, a longtemps souffert d’un retard criant en matière d’infrastructures, de services publics et de développement économique. Aujourd’hui, les signes du changement sont tangibles : le bétonnage des principales artères de la commune est en cours, améliorant considérablement les conditions de circulation et redonnant un semblant de vitalité urbaine à cette localité naguère oubliée.
Autre symbole de cette mutation, l’ouverture prochaine d’un magasin Cecado, enseigne bien connue de la grande distribution, augure un
tournant commercial sans précédent pour Minvoul. L’implantation de cette structure représente non seulement une bouffée d’oxygène pour l’approvisionnement des ménages, mais également une opportunité d’emploi pour la jeunesse locale.
À cela s’ajoute la réhabilitation progressive du lycée public François Assogho Eyeme, où plusieurs bâtiments sont en cours de rénovation. Ce chantier, à la fois éducatif et symbolique, incarne le retour de l’État dans un secteur vital pour l’avenir de la région.
Malgré cette dynamique encourageante, certains projets prioritaires demeurent à l’arrêt ou accusent de sérieux retards. C’est notamment le cas de la cité administrative, pourtant indispensable au bon fonctionnement des services déconcentrés de l’État. Son absence continue à freiner l’efficacité de l’action publique dans la commune.
Plus préoccupant encore, l’hôpital central de Minvoul, pivot du dispositif sanitaire régional, attend toujours une réhabilitation en profondeur. En l’état actuel, ses infrastructures sont inadaptées, voire vétustes, face aux besoins croissants des populations locales. Ce retard constitue un point d’ombre majeur dans un tableau autrement porteur d’espoir.
Le Président Oligui Nguema, en faisant du développement équilibré des territoires une priorité nationale, semble avoir donné une nouvelle orientation à la gestion des affaires publiques. L’action engagée à Minvoul n’est pas qu’un geste ponctuel : elle s’inscrit dans une logique de réappropriation du territoire par l’État, au service des citoyens.
Reste à consolider cette dynamique sur le long terme, en garantissant la qualité et la pérennité des réalisations entreprises, mais aussi en levant les freins qui ralentissent encore certains chantiers d’envergure.
Si le désenvoûtement symbolique est bel et bien amorcé, il reste à enraciner durablement le réenchantement du Haut-Ntem par des politiques publiques cohérentes, continues et équitables.
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