
Mitzic, Gabon Dans l’ombre des coupures électriques, la ville de Mitzic peine à trouver une lueur d’espoir. Les délestages, devenus monnaie courante, rythment désormais le quotidien des habitants. Malgré l’interconnexion supposée avec la Guinée équatoriale, l’approvisionnement électrique reste erratique et sans explication officielle.
En quête de réponses, nous avons sollicité la direction locale de la SEEG. Hélas, la déception fut immédiate : le responsable était absent, et aucun employé présent ne semblait en mesure d’apporter des éclaircissements sur ces interruptions incessantes. Une situation qui traduit, au-delà du problème énergétique, un déficit manifeste de communication et de gestion.
Mais l’absence d’informations n’était qu’un prélude à un constat encore plus alarmant : l’état déplorable des locaux. Le désordre ambiant, l’accumulation de déchets et le manque évident d’entretien reflètent un laisser-aller préoccupant. Comment espérer une amélioration des services lorsque même le cadre de travail semble abandonné à son sort ?
Face à cette double crise énergétique et environnementale les habitants de Mitzic attendent des mesures concrètes. Les autorités concernées doivent prendre leurs responsabilités et rétablir non seulement un service électrique fiable, mais aussi un environnement de travail digne de ce nom. Car au-delà des coupures de courant, c’est toute une ville qui s’enfonce dans le marasme, privée de réponses et d’actions.

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