
Luanda, 16 mai 2025 C’est désormais officiel : Ali Bongo Ondimba, son épouse Sylvia, et leur fils Noureddine sont libres de leurs mouvements. L’annonce, publiée sur la page Facebook de la Présidence de la République d’Angola, a été accompagnée d’une photographie soigneusement choisie : l’ancien président gabonais descendant d’un jet privé, le sourire tranquille, entouré de visages tout aussi apaisés.
Après plusieurs mois de silence médiatique et de procédures judiciaires évoquées à Libreville, c’est donc à Luanda que le chapitre Bongo semble se poursuivre. L’Angola, manifestement soucieux de sa contribution à la stabilité régionale, a pris l’initiative d’accueillir la famille dans un geste que l’on qualifiera de "coopération fraternelle sud-sud", selon la terminologie consacrée.
L’asile politique ? Un exil doré ? Un simple séjour diplomatique prolongé ? Les autorités n’ont pas jugé utile de s’encombrer de ces détails. Après tout, quand il s’agit d’anciens chefs d’État, la discrétion reste de mise.
Pour mémoire, Noureddine Bongo Valentin avait été placé en
détention dans le cadre d’une vaste enquête anticorruption, tandis que Sylvia Bongo faisait l’objet de restrictions sévères. Quant à Ali Bongo, déclaré inapte à gouverner en août 2023, il avait été maintenu en résidence surveillée
La scène est donc désormais posée : un ancien président déchu, une première dame en disgrâce, un héritier... réunis sur un tarmac angolais, probablement loin des salles d’audience, mais très près des feux diplomatiques.
Ironie ou pragmatisme ? L’histoire jugera. Mais en attendant, la famille Bongo peut savourer sa liberté retrouvée et l’Angola, son tout nouveau rôle de refuge humanitaire pour figures politiques en mal de répit......
Ajouter un commentaire
Commentaires