Ce dimanche 9 février 2025, aux alentours de 13h00, la tragédie a frappé la route menant à Libreville, la capitale gabonaise. Un bus de type coaster, en provenance de la ville de Bitam, chef-lieu du département du Ntem dans la province du Woleu Ntem transportait une vingtaine de passagers, a fait une sortie de piste qui a occasionnée des décès. La plupart des voyageurs à bord revenaient de la cérémonie funéraire de Vincent Ondo Engouang, un enseignant d’Epagnole à la retraite, un membre du clan Essabeigne, originaire du village Mendomo, dans le département du Ntem, canton Mboa'a.
L’évènement tragique s’est produit dans un virage particulièrement dangereux, après Viafe, en direction du village Miang. Selon les premiers témoins, le véhicule a soudainement perdu le contrôle, ce qui a provoqué un choc violent, projetant plusieurs passagers à l’intérieur du véhicule. Deux personnes sont décédées sur le champ, tandis que d’autres ont été gravement blessées.
Le secours, opéré par d’autres usagers qui empruntaient la même route, non équipés du matériel adéquat ni formés en conséquence malheureusement, une opération qui n’a pas été aussi rapide que
requiert la situation pour les raisons citées récemment mais également la distance entre le lieu de l’accident et les structures sanitaires les plus proches. Ce retard a coûté la vie à deux autres accidentés, qui ont succombé à leurs blessures sur le chemin de l’évacuation avant la prise en charge médicale effective. Le bilan final de ce drame s’élève ainsi à quatre morts.
Sur place, les autorités locales, accompagnées des agents de la gendarmerie, ont rapidement sécurisé la zone et entamé les investigations nécessaires. Leurs témoignages font état de l'ampleur du choc et de la douleur qui ont envahi la communauté, déjà profondément marquée par le deuil lié à la perte de Vincent Ondo Engouang.
Cet accident met une fois de plus en lumière la question de la sécurité sur les routes du Gabon (prévention et répression), en particulier sur les trajets fréquentés par les transports publics et d’un besoin de doter certaines villes situées sur le route nationale telle que Ndjolé d’un plateau technique de pointe pour faire face à ce type d’accident. Les autorités devront envisager des mesures urgentes pour améliorer la sécurité routière et éviter que de telles tragédies ne se reproduisent.
Nos pensées les plus sincères accompagnent les familles des victimes et tous ceux qui ont été témoins de cette épreuve insoutenable. Les échos de cette tragédie resteront dans les mémoires, un douloureux rappel des fragilités humaines et de la nécessité d’une vigilance constante sur nos routes.
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